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Une reprise de la pratique en toute sécurité

Publiée le 03 octobre 2022

Petite révision des bons gestes de sécurité au moment de la reprise.
Condition d'accès des grimpeurs confirmés et experts aux créneaux autonomes du club

Alors que les créneaux libres se remplissent, les habitudes et les partenaires de grimpe sont retrouvés. Pensez-bien dans vos clubs à vous mettre aussi à jour sur les bons gestes de sécurité.

Pour accéder aux créneaux libres, le grimpeur confirmé doit détenir le module « sécurité » du passeport orange. Par la mise en place d’un test organisé par un encadrant du club, on vérifie ainsi le niveau d’autonomie de chaque grimpeur.
Ce test ne peut pas être réalisé après seulement quelques séances de grimpe. En effet, il valide une véritable expérience du grimpeur et ce, dans des conditions variées.

Le passeport orange confirme le niveau dautonomie du grimpeur. Mais celui-ci ne s’arrête pas à la pratique dans sa seule SAE de référence ! les grimpeurs fréquentent aujourd’hui de nombreuses SAE sur lesquelles les points de vigilance ne sont pas les mêmes. Ainsi, le noeud en bout de corde permettra de se prémunir d’une corde trop courte dans la SAE voisine (qui a choisit 2 longueurs de corde différente Aïe) etc….
Ce passeport est donc attribué à une personne qui non seulement pratique convenablement mais elle doit également savoir se prémunir de toute mauvaise manipulation de corde.
Nouvel exemple : un grimpeur en tête ne parvient pas à atteindre le sommet de la voie située dans un secteur très déversant. Il laisse la corde telle quelle en place. Le suivant s’encorde sur le brin du côté du mur de manière à démousquetonner progressivement ses dégaines. Il évite ainsi un trop grand balan mais il s’expose à un danger bien plus grand.

Consultez les compétences à maitriser pour obtenir le passeport orange

D’autre part, pour les habitué des créneaux autonomes, une petite révision annuelle est indispensable.
Même si certains grimpeurs sont convaincus d’être « dans les clous depuis belle lurette », les données statistiques liées à l’accidentologie permettent de mettre l’accent sur certains points précis.

En effet, les chutes classique en tête sont la cause d’un nombre important d’accidents, qui pour la plupart sont liés à un mauvais assurage.
Tomber n’est effectivement pas anodin, et « savoir chuter » tout comme « assurer de manière adaptée » ne s’invente pas.

Les encadrants initiateurs et professionnels peuvent proposer plusieurs sessions de révision dès le début de l’année. Par petit groupe de 10/12 personnes, ils pourront aborder l’assurage en tête, rappel des procédures de contrôle, à quoi sert le noeud en bout de corde y compris en salle…
N’hésitez pas à nous contacter pour discuter les modalités de mise en place de ces révisions où tout simplement vérifier que vous détenez les bonnes connaissances et compétences.

Quelques idées :
Nouveaux systèmes d’assurage
Procédures de contrôle (encordement, système d’assurage, noeud en bout de corde)
Vérification corde/tapis
Gestion EPI : les bases
Assurage en 5 temps
Assurage en tête :
– à quelle hauteur mousquetonner le première dégaine, la 2ème, la 3ème…
– position de l’assureur par rapport au mur tout au long de la progression du grimpeur
– différence de poids : comment le gérer et quels outils ?
Assurage dynamique au delà de la 3ème dégaine
La chute fait-elle partie de la pratique, peut-on l’éviter ou faut-il savoir l’appréhender ?

Si les encadrants de club ne se sentent pas en position de faire ces rappels, les moniteurs salariés de la fédération peuvent également intervenir avec plaisir. (contact)

Bonnes révisions

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